La mesure de la variabilité de la fréquence cardiaque est une solution plus prisée pour évaluer sa forme physique en haute montagne. Et puisqu’il y a tout un arsenal de méthodes pour ce faire, connaître l’équilibre entre son poids et sa taille et vérifier son aptitude à résister à la montée, à la descente et à marcher sur un terrain plat, apportent un plus au résultat.
Calculer l’indice Ruffier, pour connaître l’adaptation de l’organisme à l’effort
Nombreux sont les circuits proposés en séjour sportif en altitude que pour évaluer sa forme physique en haute montagne en vue de trouver celui adapté à soi, il faut principalement passer par le test de Ruffier. Il s’agit de mesurer son pouls à 3 intervalles dont le premier correspond à un repos où la personne est relaxée, puis celui enregistré tout de suite après une série de 30 flexions des jambes et finalement celui après une pause d’1 minute. En calculant l’Indice Ruffier, le sportif a une bonne condition physique lorsque le résultat est inférieur à 5, car un chiffre supérieur à 10 peut signifier une forme insuffisante, voire mauvaise. L’idée est de pouvoir se préparer, donc d’adapter son entraînement à son objectif en améliorant son endurance.
Calculer son IMC, pour éviter les coups de fatigue
Le poids où la personne se sent bien dans son corps répond bien à celui idéal, cependant trouver l’équilibre entre celui-ci et la taille, qui est l’objectif de l’IMC ou indice de masse corporelle, lui accorde le moyen de connaître si elle manque de réserve ou présente un excès pour son expédition. Explicitement, il faut éviter une dépense énergétique inutile ni une usure des articulations provoquées par le surpoids lors de l’effort en montant ou en descendant la montagne. Un sportif a le droit d’avoir 10% en sus ou en moins du résultat qui se calcule en divisant le poids par la taille au carré.
Mesurer la capacité à tenir un certain rythme, pour repérer son niveau physique
Si le poids idéal pour un individu de 1,80 m est de 61 à 78 kg avec un IMC de 19 à 24, évaluer sa forme physique en haute montagne requiert une bonne tonicité pour réaliser son objectif sans trop souffrir. Toutes ces conditions doivent être accompagnées d’une certaine capacité à avoir le rythme pendant un exercice d’une heure par rapport à la montée, à la descente et à la marche sur un terrain plat. Pour pouvoir effectuer 25 km sur une altitude de 1500 m en moins de 6 h, il est nécessaire de réaliser une montée en 10 m à la minute, une descente de 15 m en 1 mn et une vitesse de 6k/h en terrain horizontal.